Rêve d'Afrique : notre voyage en Afrique du Sud


Aujourd'hui je voulais vous raconter notre beau voyage

Nous avons choisi un court séjour du côté du M’Pumalanga et du Limpopo.




Day 1
Lever matinal – à 4 heures – en direction de l’île Maurice pour prendre une correspondance vers Jo'burg.
Arrivée à l’aéroport OR Tambo de Jo’Burg, on a fait un saut dans le temps : il est deux heures de moins qu’à La Réunion !
Un passage au bureau de change puis direction l’agence de location de voitures Bidvest auprès de laquelle nous avons réservé un véhicule.

C’est le baptême du feu pour la conduite à gauche !
Bon alors mon trajet écrit Google Earth ne me sert à rien : trop de panneaux et pas la même indication que sur notre papier !
Vive le GPS ! Un conseil : toujours prévoir d'avoir les coordonnées GPS de l'endroit où vous souhaitez séjourner ! Sinon, c'est "engueulades garanties" !

Précautions à prendre pour la prochaine fois : éviter les routes en travaux, le passage sur la R36 en travaux a été TRES éprouvant nerveusement pour tout le monde. Nous n'avons pas de 4x4 et les nids de poule sont ENORMES.
On perd beaucoup de temps, on dîne sur le pouce dans une station service : nous sommes en retard par rapport à l’horaire prévu…
Dur. La fatigue se fait sentir, nous sommes debout depuis 4 heures ce matin.
Quand ENFIN on arrive – de nuit - au lodge qui longe la rivière Olifant, nous sommes exténués.
Un tour sous la douche et gros dodo.
La « Owl House » est super chouette. Enfin, on peut se poser...
Après le magnifique coucher du soleil derrière les montagnes, aperçu depuis la R36 en travaux, nous avions besoin d’une vraie nuit !

Day 2
Le lodge est magnifique, entouré d’un parc où de nombreux animaux circulent librement : paons, autruches, koudous, gnous, girafes, zèbres… il peut même y avoir des crocodiles et des hippopotames près de l’eau !
Petit déjeuner - eggs fried for the breakfast, with bacon - sous un beau Bougainvillée avec vue sur la rivière.
Un moment délicieux !
La déco africaine nous séduit et nous dépayse. On est bien.
Nous conversons avec un couple de touristes : l’homme tente quelques mots en français, sa compagne s’en sort mieux ! Mais que dire de notre anglais !
Nos années d’apprentissage ont laissé de faibles traces dans nos souvenirs. Certains mots reviennent tout seul et cela nous surprend presque. D’autres, qu’on pense connaître, ne viennent pas à l’esprit au moment où l’on en a besoin.

Après le petit déjeuner direction Pilgrim's Rest.
Nous quittons l'enceinte du lodge et traversons de jour le parcours de la veille.
Et là, une belle surprise : devant nous au milieu de la route, une girafe nous regarde, l'air de dire « Oui, c'est pour quoi ? ».
Nous coupons le moteur et attendons qu'elle finisse de brouter et daigne nous laisser passer. Un moment de magie.
Quand elle finit par nous laisser passer pour rejoindre ses congénères, c'est avec lenteur et grâce.

Nous continuons notre route et prenons en sens inverse ce que nous avons parcouru de nuit.
C'est impressionnant : la montagne, les échoppes à touristes à flanc de montagne, la rivière rouge, boueuse au fond, la couleur de la roche, jaune, rouge, verte, ses dégradés, ses mouvements figés. 

Nous repartons en direction de Pilgrim's Rest. Le temps se couvre.
Le village est très joli, c'est une grande rue qui semble hors du temps. Le village est tout petit et est resté dans son jus de l’époque de la ruée vers l’or.
C’est comme un nouveau saut dans le temps et cette impression est renforcée par le temps maussade. Un bel endroit.
Il y a des « voituriers » ou « car washer » qui se proposent de surveiller et laver votre voiture pour quelques rands. Attention à bien regarder combien ça coûte et d’en discuter avant. On évite ainsi les mauvaises surprises… On s'est retrouvé à payer au-delà de prévu...
Passé cette déconvenue, nous nous arrêtons pour le déjeuner dans un joli petit resto. Le cadre est plus joli que la nourriture n'est bonne mais cela fait du bien de s'arrêter un moment dans un joli cadre.

Nous partons ensuite en direction de la fameuse route panoramique, la R532, qui suit le tracé de la Blyde River Canyon. Le temps reste couvert.
Nous passons le Pinnacle et God's Window sans nous arrêter et arrivons à Lisbon Falls.
L'entrée est payante, quelques rands. Mais du coup, il n'y a ni voituriers ni Car Washer, ce qui n’est pas plus mal.
Lisbon Falls est une magnifique cascade de plus de 90 m, la plus haute de toute l'Afrique australe souligne le guide.
Un très joli point de vue. C'est superbe. La chute devrait son nom, dit-on, à des mineurs portugais qui ont cherché de l'or dans cette contrée.
Malgré le temps qui se dégrade, on profite de la vue.
Nous repartons avec des beaux paysages plein la tête et des photos en tous sens.

Nous continuons en direction de Bourke's Luck Potholes ou les marmites de géant.
L'entrée est également payante et il y a de nombreux visiteurs malgré le mauvais temps.
Quel spectacle !
Le troisième plus grand canyons au monde. Un paysage magnifique, sculpté par l'eau.
Fidèle à moi-même, j'ai ramassé dans l'eau fraîche un joli caillou, comme je fais toujours dans les endroits que j'aime ou dont je veux garder un souvenir palpable.
C'est un des plus beaux paysages que j'ai vu : les couleurs de la roche, l'arrondi creusé d'arabesques. Et il ne fait pas beau !
Nous y avons passé un long moment, les yeux écarquillés pour tenter de fixer au mieux chaque dessin de la pierre… On buvait des yeux ce paysage magnifique.
Et c'est à regret que nous avons repris la route…

Un autre arrêt aux Three Rondavels, une particularité géologique qui fait comme des huttes rondes avec un toit en chaume. Le terme « rondavels » viendrait de l'afrikaaner « hutte ». L'entrée payante est aménagée. Il y a même des boutiques mais elles sont quasiment toutes fermées.
On a fait un saut car l'orage gronde ! Le ciel est noir et à lui seul, c’est un spectacle !

Quelle journée ! On en a eu plein les yeux et plein la tête !


Lisbon Falls

Bourke's Luck Potholes

Retour au lodge. Une tasse de rooibos et une douche avant le dîner, un peu de temps à remplir le carnet de voyage, à bavarder et nous voilà prêts pour un délicieux repas servi avec un vin sud africain des plus raffinés. Ambiance feutrée. Nous bavardons quelques minutes avec les personnes rencontrées ce matin au petit déjeuner. La déco africaine ressort encore mieux avec la lumière tamisée.
Le repas est délicieux, les mets fins nous revigorent et nous réchauffent un peu.
Une belle soirée et un vrai moment de détente.
Nous quitterons les lieux à regrets !

Day 3
Après une nuit exquise, nous prenons le temps de déjeuner tranquillement. Un paon fait la roue de l’autre côté et pousse des cris quand il aperçoit la femelle.
Nous nous attardons sur la beauté du lieu : le feuillage, les pierres, la rivière, notre bungalow.
Il est temps de partir...
Bye Bye joli lodge !

En route pour la réserve naturelle privée de Timbavati.
Bon les coordonnées GPS sont inexactes et on se perd et on roule, on roule…
Bref, après des kilomètres et des kilomètres, nous voilà à l’entrée de la réserve. Reste à rejoindre notre campement. Nous traversons des paysages de savane à travers des pistes.
Et nous voici arrivés à notre camp posé au milieu de la brousse.
Nous sommes accueillis par Sam, notre ranger.
Il nous fait découvrir le fonctionnement des lieux. La vaste salle ouverte sur le paysage, l’endroit où l’on déjeune, la piscine pour se rafraîchir, la zone à ne pas dépasser : ici, nous sommes chez les animaux, c’est donc nous qui sommes « invités ». 
L'endroit est radicalement différent : pour se sentir au coeur de la nature, nous logeons dans des tentes posées sur du bois. Il y a tout confort en plus sommaire. L’intérieur est sommaire mais élégant : un grand lit avec une moustiquaire, un endroit pour poser ses valises, des tables de chevet. A l’arrière se trouve la salle de bain, avec douche, lavabo et toilettes.
A l’extérieur, deux chaises posées sur la terrasse : j’ai l'impression d'être Meryl Streep !
Autour de nous, la brousse et un point d'eau de l'autre côté, où les animaux viennent se désaltérer. Les 8 tentes que compte le lodge sont posées au milieu de la brousse et les animaux y circulent librement.

Nous sommes ravis : c’est tellement dépaysant !

On nous appelle pour le délicieux déjeuner avec un tam-tam. It’s time !
Nous rencontrons un couple de français de Villeurbanne, un couple d’argentins dont le mari parle un français impeccable après 5 années passées à Paris, ainsi qu’un couple d’américains venus du Colorado.
A l’autre table, il y a des anglais et des irlandais. Cela aussi donne du charme aux lieux : venir du monde entier et se retrouver là au milieu de la savane…
Le temps passe vite, c’est bientôt l’heure de notre premier safari.
Sam nous rappelle de prendre une veste, « It’s cold ! »
Nous voilà montés dans la voiture à ciel ouvert. Il y a neuf places confortables, le devant de la voiture est pour le ranger et un siège se déplie sur le capot avant, c’est celui de notre pisteur : Raymond.
L’autre voiture du campement, conduite par Johan, l’autre ranger, est prête également. Les monumentales voitures partent en même temps dans deux directions différentes pour renforcer les chances de voir les animaux dans leur habitat. Les rangers communiquent par CB.

Le temps est au beau fixe mais le fait de rouler sur les pistes nous rafraîchit vite.

Pas toujours facile de suivre les explications techniques en anglais… le paysage est magnifique, voir les animaux se mouvoir librement est émouvant.
Au coucher du soleil, la température tombe mais quels moments formidables !
On a vu tant de choses : white rhino, zebras, giraffes, elephants, crocodiles, kudus, impalas, hippos...
C'est une expérience riche, intense. Ce n'est pas seulement voir des animaux, c'est vivre ces instants, ressentir, voir le soleil se coucher au loin derrière la montagne du dragon !
Il commence à faire froid dans la voiture sans toit. Après une petite pause dans la Savane, nous tentons d’apercevoir quelques animaux nocturnes. Raymond notre pisteur balaye sans cesse du regard le sol, les arbres, le ciel… Puis retour au camp. Nous rentrons dans nos tentes accompagnés sur le chemin par notre ranger armé. Interdiction de sortir la nuit, il faut attendre qu'il vienne nous chercher pour le repas du soir.
Au dîner, notre ranger préside la table et nous continuons d'échanger sur nos impressions. Repas chaud et délicieux encore une fois, pris au coin du feu, un vrai Braai, un verre de vin du bush. Une belle soirée.
On ne s’éternise pas trop : on se lève tôt demain : 4h45 pour partir à 5h15.
Une nuit douce, fraîche avec le cri d’une hyène en fond !

Day 4, Day 5, ...
Nous avons tous des yeux ensommeillés le matin mais voir le jour se lever et sentir la nature s’éveiller vaut ce réveil matinal. Le ciel enchaîne différentes couleurs.
Nous sommes prêts et nous voilà repartis pour s’émerveiller pendant des heures en sillonnant le paysage desséché qui redeviendra vert à la saison des pluies.
Raymond et Sam balaient du regard la route, les arbres, la flore.
Là les traces d’un lion, ici des zèbres et des antilopes. Il y a des girafes au fond. Là près du point d’eau des « baboons » puis quelques « steenbok ».
Des oiseaux, des chouettes, des buses, des vautours, des phacochères, des hyènes.
C’est incroyable de voir tout ça !
Le retour au camp se fait doucement avec des étoiles plein les yeux, des sourires émerveillés accrochés sur le visage.
Petit déjeuner en commun et puis farniente au bord de la piscine jusqu’au prochain départ.
Prendre le temps de ne rien faire, de rêvasser, de s’assoupir, de lire, de discuter, d’admirer le paysage, de regarder les feuilles, les fleurs, les arbres, le ciel, de remplir son carnet de voyage…
Des moments doux et récupérateurs.
Le déjeuner vers 14h30 toujours délicieux et vers 16h, on repart.
On est couverts au mieux, le safari de la veille nous a appris que le temps se rafraîchit vite à la tombée de la nuit et la vitesse dans la voiture augmente la sensation de froid, malgré les couvertures mises à disposition.
Nous écoutons les explications de Sam.


Il fait ce boulot depuis plus de 20 ans et le voir s’émerveiller devant les girafes, les bushbok, les shindzela ou les chacals est adorable.
De retour au camp, le même scénario : nous sommes accompagnés dans nos chambres par notre ranger armé avec interdiction de sortir avant qu’il ne vienne nous chercher pour le dîner, le braai sud africain. Deux grandes tables de part et d’autre du feu de camp, une soupe chaude qui réchauffe et des discussions avec les ranger Sam et Johan.
La nuit est notre toit, la full moon notre lumière.
Des moments magiques.
Les choses se répètent et sont pourtant très différentes. Nous prenons un nouveau rythme. Après ce bon repas, retour dans nos tentes accompagnés par les rangers, en file indienne.
Demain, réveil vers 4h45, le temps de s’habiller chaudement, de prendre un thé et de s’installer dans notre voiture.
De nouveau se réveiller, ouvrir la porte, voir ce ciel pur aux couleurs bleues et violettes d’avant le lever du soleil. La savane est encore endormie.
Je prends un thé pour me réchauffer. Good Morning !
Les yeux de nos compagnons sont encore embués de sommeil. Mais tout le monde est au garde à vous !
On se couvre chaudement, nous enlèverons les épaisseurs au fur et à mesure que le temps de réchauffera.
Et c’est reparti !



Sur trois nuits nous aurons fait six safaris.
Chacun d’eux était différent, la lumière du matin ou le crépuscule africain, le froid sur les doigts, les lèvres gercées, la couverture sur les genoux, la végétations changeante, les pistes où n’importe qui se perdrait !
Des moments fabuleux. Nous en avons encore plein les yeux, plein la tête, plein le coeur. C’est incroyable comme ces moments hors du temps, des choses, de la réalité nous façonnent et nous font prendre conscience de la beauté sauvage, à l’état brut de ces paysages.
Voir des animaux devient presque accessoire tellement le regard s’arrête sur tout : les cailloux, la flore, les nuages, la montagne au loin, la pleine lune qui se lève, le jour qui tombe, la poussière jaune du Bush, le regard de notre tracker qui parcours inlassablement le sol, les arbres, le ciel, l’eau…
Là des impalas, des shindzela (ratel), des steenbok, des zèbres, des girafes, des éléphants, des white rhino, des phacochères…
C’est merveilleux !
Là des buffles, le troupeau grossit en approchant du point d’eau, ils ne cessent d’arriver, d’arriver encore. Il y a aussi des wildebeest (gnous), des hyènes, des zèbres. C’est la trêve de l’eau.
On suit les traces d’un lion et on finit par voir un léopard.
Quelles sensations folles !
Notre dernier safari a lieu le matin de notre départ.
C’est avec émotion que nous quittons le bush, nos soirées avec les rangers.




Le départ de nos compagnons de Lyon, Corinne et Michel, l’arrivée d’autres personnes : des bretons, des hollandais…
Des moments de danse : l’un a tenté de danser comme Johnny Clegg alors que d’autres entonnaient à pleins poumons Asimbonanga ! Sam et Raymond riaient aux éclats !
Johan qui mitraille les animaux avec un méga zoom et qui nous dit que la meilleure équipe de rugby pour lui est celle de l’Afrique du Sud !
De bons moments au coin du feu, des souvenirs incroyables.
Nous n’aurons pas vu les fameux « Big Five » mais qu’importe !
Ce que l’on a vécu là, je pense que je m’en souviendrai toujours. Y repenser me fait frissonner. Nos premiers pas en Afrique resterons gravés dans nos pensées et dans nos émotions. Les mots sont-ils suffisants pour raconter ces moments fabuleux ?

Day 6
Après notre dernier safari du matin, sur la piste du lion, nous rentrons prendre notre déjeuner.
Il est déjà temps de partir. Au revoir amis américains et anglais, au revoir Sam, Raymond, Johan, Caroline. Au revoir Savane. Bye bye !

On rejoindra Hazyview en faisant un détour pour reprendre la route panoramique.
Nous voici de retour sur la R532 sous un soleil éclatant. Nous nous arrêtons aux Three Rondavels pour les voir sous un angle différent.




Et cela valait le coup d’oeil !
Quelle merveille géologique !
On prend le temps d’acheter quelques souvenirs, de ramasser des cailloux, de prendre des photos.
C’est vraiment très beau !
La rivière qui serpente dans le fond est grandiose également.
Je ramasse encore des cailloux !
Nous continuons notre route. Prochain arrêt à God’s Window, toujours sur la R532.
Le point de vue est très beau et l’horizon lointain. On dit que par temps clair comme aujourd’hui, on voit jusqu’au Mozambique !
Une belle étape, dans une route entourée de hauts pins. Mais nos moments préférés resteront Bourke’s Luck Potholes et The Three Rondavels.

Arrivée à notre hôtel sur la R40.
Nous profitons d’un peu de repos avant le repas et nos heures de route avec le réveil matinal nous ont bien fatigués.
Un bel endroit, avec d’immenses Fever Trees, des peacoks qui se promènent en liberté, la rivière Sabi qui s’écoule sous notre fenêtre.
Cela nous ramène un peu dans la réalité, après notre étape dans la savane. Il y a beaucoup de monde, de toutes nationalités !
Une tasse de rooibos et petit tour à la boutique pour acheter des cartes postales !
Nous dînons au bord de la rivière : une grillade de bœuf, du sprinbok, des mets et des vins fins sont proposés.
Après une bonne nuit, un solide et délicieux petit déjeuner, nous nous préparons à partir.

Day 7
Un arrêt éclair à Nelspruit parce que c’est sur le trajet - mais c’est sans grand intérêt - avant de repartir vers Jo’Burg.



La route est longue. Un autre arrêt sur la route pour déjeuner de grillades et hamburgers délicieux. La station service est immense, il y a même un parc avec plein d’animaux. Mais voir des white rhino dans ce cadre n’apporte pas de plaisir après les jours qu’on a passé dans le bush.
Nous continuons vers Jo’Burg en évitant la R36.
Nous arrivons dans un hôtel vertigineux et dépaysant de Sandton pour notre dernière nuit dans ce magnifique pays.
Nous sommes au 20e étage et la vue sur la ville est magnifique. L’hôtel est très agréable et le dîner également. Une vraie fête pour notre dernière nuit ici !
La vue depuis la piscine au 8e étage vaut le détour. J’ai du mal à me dire que c’est la dernière nuit de notre séjour.

Day 8
Après une bonne nuit de sommeil, retour à l’aéroport international OR Tambo de Johannesburg. On rend notre voiture de location et enregistrons nos bagages.
Un arrêt dans les magasins de souvenirs, où nous avons vu plus de choses que dans les rares étals aperçus durant notre séjour : de jolis masques, du rooibos, des bijoux, de l’artisanat africain.



J’ai vu tant de choses en ces quelques jours… j’ai l’impression d’être partie trois semaines !
C’est la première fois que cela m’arrive.
J’ai tellement d’images dans la tête !
Je veux garder tout cela précieusement : mes photos, mon carnet de voyage, mes cailloux, mes beaux moments, mes belles rencontres avec ce ciel africain !

Vous l’aurez compris, c’est une destination que je recommanderai sans hésiter.
Imprégnez-vous de ce pays, de ses langues et visages multiples, de ses merveilleux paysages, de ses animaux fabuleux, de sa cuisine, de ses routes, de ses montagnes, de sa terre.

De retour chez moi, je prends plaisir à rédiger cet articles, à trier et regarder les photos, à terminer mon carnet de voyages, à discuter en famille de nos impressions. Je relis certains passages de nos guides.
J’aurai aimé passer plus de temps ici, voulu voir ça…
Mais le pays est tellement immense, les routes si longues !
J’aime quitter un endroit en me disant que je suis loin d’avoir tout vu, que j’aimerai y revenir… C’est le cas !

Ce voyage en Afrique du Sud aura été un grand moment dans notre vie. J’espère vous avoir donné un peu du goût de ce beau pays.
Je vous souhaite de beaux voyages, à vous aussi, en Afrique australe ou ailleurs.
Un seul mot d’ordre : ouvrez grand les yeux !
Laissez-vous séduire par ce continent magnétique, cette atmosphère particulière.
Laissez-vous séduire par l'Afrique.


Clem

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