Vert Clem : Les Coquelicots

Vert Clem

Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler vert Clem.
Vert Clem, c'est la nature et ses beautés.
Ce sont les fleurs, les arbres, les fruits, la terre, le ciel, la pluie et tant d'autres...

Aujourd'hui, ce sont les fleurs.
J'adore les fleurs, ces tâches de couleur dans la verdure.
Elles savent être éclatantes, attirer le regard sur leur beauté, leur fragilité, leur douceur.
Il y a aussi les fleurs discrètes qui se fondent dans le paysage pour celui qui ne voit pas.
Mais quand on sait regarder, on découvre la beauté de la nature et sa grâce. Elle est dans toutes les fleurs, elle est aussi dans :

Les coquelicots




Selon la définition du Larousse le coquelicot est un pavot rouge, commun dans les champs de céréales, caractérisé par ses deux sépales qui tombent dès l'éclosion de la fleur, ses quatre pétales d'un rouge vif, son fruit en capsule.
D'autres dictionnaires le présentent comme une fleur principalement rouge, composée de quatre pétales d'aspect froissé, de la famille des fleurs garnissant souvent les talus, les terrains vagues, les décombres et les champs de blé. Sa floraison s'effectue de mai à juillet.

Mais pour moi, les coquelicots sont bien plus que cela.

Les coquelicots sont de petites ou grandes tâches de rouge dans la verdure.
Quand je vois des coquelicots, un sourire s'affiche quasi instantanément sur mes lèvres.
Les coquelicots se balancent au gré de la brise. Certains sont ouverts et d'autres ont à peine déroulé leur tige.
La lumière du jour donne à son rouge écarlate des reflets changeants tout au long des heures et plus le soleil darde ses rayons et plus la fleur s'ouvre comme pour accueillir ses bienfaits.
Les pétales sont fins et presque transparents, leur coeur noir et brillant contraste avec son rouge enflammé.
J'adore les coquelicots !

Ils annoncent le printemps, les beaux jours, le renouveau.
Tant de belles choses !
Quand je vois des coquelicots, mon coeur fait un bond dans ma poitrine et l'espace de quelques secondes, le temps se fige et seul vit ce coquelicot.

Chaque printemps passé en France, j'attendais leur venue.
Vivant en ville, les coquelicots se faisaient rares mais dès qu'on se trouvait dans un lieu où la nature avait retrouvé ses droits, des coquelicots émergeaient, rappelant au monde qu'ils sont là, malgré le temps qui passe.



Le coquelicot est là pour nous rappeler que le monde est beau et que nous devons le préserver pour que les générations futures puissent s'inspirer de sa beauté, de son éclat, de sa ténacité.
Le coquelicot, on l'aime sous toutes ses formes, sauvage dans les prés, « mauvaise herbe » des jardins ou des talus, en petits groupes perdus dans les vignes ou dans les blés, en image éphémère quand on regarde le paysage à travers la vitre d'un train...
Son éclat réchauffe comme le soleil. Et le soleil me manquait cruellement parfois.

J'en vois rarement ici, vous vous en doutez, le coquelicot n'est pas connu comme une fleur tropicale.

Je dis « rarement » parce qu'il y a toujours des coquelicots autour de moi, sous différentes formes : dans le nom de mon blog, dans mes photos et mes vidéos, sur ma tasse pour le thé,  dans la gelée au petit déjeuner, dans mes peintures, dans les poèmes, dans mes souvenirs et mes sourires, dans mon coeur.



J'espère qu'à la vue des coquelicots vos regards s'attarderont et peut-être penserez-vous aux quelques lignes de cet article. J'espère que vous vous souviendrez que les coquelicots ont toujours une histoire pour quelqu'un, il suffit d'observer et d'écouter.




Il a également a inspiré de nombreux poètes.
Je vous laisse avec ce Haïku d' Issa Kobayashi :


"Vivants

tout simplement

moi et le coquelicot"


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