Bye Bye 2018 !
Aujourd'hui
je voulais parler mariage !
J'ai
eu la chance de terminer l'année 2018 en beauté, invitée au
mariage de l'une de mes cousines.
Ma
grand-mère paternelle a eu 11 enfants !
Je
n'ai pas fait le compte des petits enfants et arrière petits
enfants.
Certains
sont en France, d'autres à l'étranger.
Un
grand nombre vit ici, disséminés dans l'île.
Quand
on allait voir ma grand'mère, on avait des nouvelles des uns et des
autres.
On
les croisait chez elle ou bien elle nous donnait parlait d'eux, nous
montrait parfois des photos récentes des cousins, cousines, ou
petits cousins et petites cousines.
On
passait en coup de vent faire un coucou, déposer une part de gâteau
ou plus longtemps pour prendre un café, pour déjeuner, pour
discuter.
Et
comme bien souvent dans ces cas-là, l'élément fédérateur n'étant
plus, les uns et les autres s'éloignent, se voient moins ou ne se
voient plus, perdent contact…
Et
mes enfants connaissent peu ou pas cette nombreuse famille qui est
aussi la leur.
Chacun
a sa vie, son quotidien, ses habitudes.
Et
même si l'île n'est pas très grande, nous perdons le lien.
Et
un jour, nous nous retrouvons tous pour un enterrement.
Celui
de l'une de mes cousines.
Une
de celles avec qui j'ai de beaux souvenirs d'enfance, de plages, de
rires, de fous rires, de secrets, de joies et d'engueulades. Elle
avait un fichu caractère !
Mais
nous l'aimions.
A
ses funérailles, il semble que les uns et les autres aient pris
conscience du fait qu'on ne se connaissait plus.
Est-ce
ainsi que nous allions nous retrouver ? A des enterrements ?
Une
autre de mes cousines a eu conscience de cela.
Elle
a lancé l'idée de se retrouver pour un pique-nique, un repas ou je
ne sais quoi.
Les
cousins, leurs maris, femmes et enfants, les oncles et tantes s'ils
le souhaitent.
Refaire
ce qui avait été fait pour les 80 ans de ma grand'mère et pour ses
90 ans : se retrouver.
Je
n'ai pas connu ces anniversaires. J'ai vu les visages des uns et des
autres sur les photos que m'a montrées ma grand'mère.
J'habitais
en métropole à l'époque et j'avais encore moins de liens avec les
miens.
Je
voyais ma grand'mère quand je revenais en vacances.
Les
souvenirs affluent : ses cheveux argentés, sa case en tôle,
son jardin créole, son fauteuil, son poste radio, sa bible, ses
chapeaux, sa cuisine, ses orchidées, son rougail boucané…
Mais
aussi son sourire, ses mains, son regard.
Mais
je m'égare...
L'idée
de retrouvailles familiales a été accueillie avec joie mais c'en
est resté là.
Et
puis ma cousine a repris la chose en main pour cette idée de
pique-nique ou de rassemblement.
Elle
m'a demandé les coordonnées que j'avais.
Sur
la ribambelle – nous sommes presque 70 - je n'avais que deux
numéros de téléphone, une adresse mail et un lien sur messenger !
C'est
peu !
Bien
sûr, je peux passer par mon père pour récupérer certaines
coordonnées mais cela démontrait encore le manque de liens.
Et
voilà qu'une autre de mes cousines nous annonce son mariage pour la
fin d'année !
Quel
bonheur à l'idée de se revoir pour cette occasion festive !
Pour
ma part, j'ai eu la chance de voir ma cousine se marier, de la voir
regarder son futur époux comme lorsqu'elle était jeune fille :
énamourée ! Et cela après plus de trente années de vie
commune et 3 enfants !
Ce
fut aussi l'occasion de revoir une grande partie de notre grande
famille éparpillée. Certains ont fait le voyage depuis la France ou
l'étranger.
Moi
j'en ai profité pour mettre à jour l'album photo (on ne se refait
pas, hein !), pour présenter mes enfants, pour prendre des nouvelles
de ceux que j'avais perdu de vue alors que ce sont des gens qui
comptent pour moi. J'ai rencontré des petits cousins, nés entre
temps, des époux, des épouses. J'ai discuté avec des oncles, des
tantes, des cousins et des cousines.
J'ai
pris plein de photos des uns et des autres pour moi, pour eux, pour
nous tous.
J'ai
relayé l'idée de ma cousine de nous retrouver pour un pique-nique.
J'ai essayé d'aider en collectant au mieux les coordonnées de
chacun.
Nous
avons même parlé généalogie, et c'est là qu'on se rend compte que
nous avons besoin de nous connaître, de connaître nos racines.
Nous
sommes réunionnaiset nous sommes de la même famille.
Voilà,
c'est fait : les coordonnées de chacun ont été récoltées.
Je les ai transmises à ma cousine qui a eu l'idée de ce pique-nique
(petite précision puisqu'au milieu de toutes ces cousines on peut se perdre ! ).
Et
maintenant il reste à faire vivre cette idée de rassemblement.
La
date choisie sera en mars, le mois de naissance de celle que toutes
et tous, nous appelions tendrement « Mémé ».
Nous
avons la chance d'avoir une grande famille.
Comme
tous, nous connaissons des dissensions, des froids, des rancoeurs,
des maladresses, des blessures...
Mais
il faut savoir passer outre à certains moments pour pouvoir profiter
de ceux qu'on aime.
Je
ne parle pas de réconciliations, parfois les maux sont (trop) profonds.
Mais ces sentiments et ressentiments ne doivent pas empêcher ceux
qui ont envie de se voir de retisser des liens pour ne pas avoir à
se rencontrer uniquement dans des moments tristes...
Les
vœux pour la nouvelle année qui débute sont l'occasion de donner
et de prendre des nouvelles, de la famille, des amis, des collègues,
des voisins, …
Alors
voilà.
Bonne
année à tous.
Je
vous souhaite de bons moments avec vos familles, vos proches, vos
amis.
Je
vous souhaite des moments complices, des rires, des fous rires, des
espiègleries comme quand vous étiez gosses et insouciants.
Ajoutez
un peu de tout ce qui peut vous faire plaisir, une santé de fer et
beaucoup d'amour !
Mes
Meilleurs vœux pour 2019 à vous et à ceux qui vous sont chers.
Clem.
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